L’ACO vous invite à soutenir ses Églises partenaires au Liban pour deux types de soutien :

  • les aider à porter secours aux personnes déplacées à travers des initiatives et des projets spécifiques ;
  • aider les œuvres sociales et institutions d’entraide de ces Églises à assurer leurs missions face aux conséquences de la guerre.

Vous pouvez faire un don en vous rendant sur cette page et en spécifiant dans le message : « LIBAN ».

Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi du Christ. (Galates 6, 2)

Pour en savoir davantage lisez ci-dessous les deux paragraphes :

Éléments de contexte : des précisions sur la situation générale

Actions en cours : les actions concrètes mises en place par les Eglises protestantes libanaises

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Eléments de contexte :

L’ACO est en lien très régulier avec ses contacts et partenaires au Liban depuis l’intensification du conflit entre Israël et la milice du Hezbollah. L’ACO travaille également en réseau avec plusieurs organismes chrétien français et européen pour coordonner le soutien apporté aux Eglises protestantes libanaises.

Les bombardements israéliens ont jeté sur les routes des centaines de milliers de libanais qui cherchent refuge dans des lieux moins exposés. La grande majorité de ces déplacés sont démunis de tout et ont besoin de lieux pour les accueillir, de matelas et de couverture, de nourriture, de produits de première nécessité, et éventuellement de soins.

Les Eglises libanaises s’engagent dans des actions de solidarité auprès des personnes déplacées.

Cette nouvelle phase de la guerre, tant redoutée depuis des mois, arrive dans un contexte de crise systémique au Liban : depuis fin 2019 le pays endure une crise économique et sociale sans précédent, doublée d’une crise institutionnelle et politique qui bloque le pays.

Face à l’impuissance et à la désorganisation de l’État, le rôle des ONG et des œuvres d’Église est essentiel pour la population libanaise. L’impact de la guerre sur le plan social et économique, avec le spectre de nouvelles inflations et pénuries, est un nouveau défi pour tous ceux qui sont déjà engagés auprès des plus vulnérables.

Il est encore plus crucial de soutenir les œuvres d’Eglises dans la situation actuelle.

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Actions en cours (à la date du 2 octobre 2024)

L’ACO entretient des liens de communion et de partenariat avec les deux principales Eglises protestantes libanaises, le Synode Arabe (NESSL) et l’Union des Eglises Evangéliques Arméniennes au Proche-Orient (UAECNE).

Voici les dernières nouvelles :

  1. L’Union des Eglises Evangéliques Arménienne au Proche-Orient (UAECNE)

L’UAECNE a engagé plusieurs actions :

  1. Elle a ouvert son centre de rencontre situé sur des hauteurs près de Beyrouth (KCHAG) pour accueillir des familles (25 personnes à ce jour), chrétiennes et musulmanes, et leur apporter tout ce dont elles ont besoin, notamment sur le plan alimentaire et sur celui des produits de base (kits d’hygiène etc.). Des jeunes animateurs et animatrices de plusieurs paroisses viennent proposer des activités pour les enfants réfugiés dans ce centre.

b. La paroisse protestante arménienne d’Anjar a mis à disposition deux bâtiments qui accueillent 70 personnes. Anjar est située dans la plaine de la Bekaa mais est pour l’instant préservée des bombardements, sans doute en raison du fait que cette localité est principalement habitée par des Libanais appartenant à la communauté arménienne. Le pasteur, Hagop A., a néanmoins été témoin de bombardements assez proches et a reçu des consignes d’évacuation de la part de l’armée israélienne. Cet ordre n’a pas été suivi. Le pasteur est en charge d’une école et d’un internat à caractère social et il n’était pas envisageable ni sûr de partir avec plusieurs dizaines d’enfants.

Voici son témoignage: « À 3 heures, nous avons entendu des avertissements nous invitant à quitter la Bekaa dans les deux heures. La décision a été difficile car nous avons sous notre responsabilité les enfants en pension et partir semblait plus risqué que de rester à Anjar qui était relativement sûr jusque-là. Alors nous sommes restés. Puis à 5 heures les frappes ont commencé. Nous les avons entendues et ressenties dans les villages voisins, à environ 15 minutes de distance. Pendant la nuit, ils ont même frappé à 2 minutes d’Anjar…» (témoignage en date du 24 septembre).

c. L’UAECNE participe au soutien de 150 personnes réfugiées dans une école située à Bourj Hammoud, tout près de Beyrouth. L’Union possède plusieurs institutions dans cette localité, dont un centre d’action sociale, et il a paru évident de voir ce qu’il était possible de faire pour ces personnes sur le plan de l’aide alimentaire et des produits de première nécessité.

d. Les étudiants de l’université protestante arménienne Haigazian se mobilisent également pour faire des collectes et venir en aide à des personnes réfugiées dans plusieurs écoles proches de l’université. L’UAECNE soutient cette initiative et va aider à financer les actions des étudiants. Chaque école accueille de 500 à 1000 réfugiés.

Il est important de préciser que les étudiants de cette université protestante sont de toutes religions et appartenances.

Dans tous ces projets les personnes aidées appartiennent à plusieurs communautés. Il n’y a pas de discrimination dans le soutien apporté.

L’UAECNE a calculé que venir en aide à 100 personnes, pendant un mois, leur reviendrait en moyenne à 24 000 dollars.

2. Le Synode Arabe et l’ONG « Compassion Protestant Society » (CPS)

Dès le 25 septembre, l’ONG lié au Synode Arabe, CPS, a initié une action d’urgence auprès de libanais déplacés par le conflit, notamment des familles en provenance du sud et dont les logements ont été détruits.

L’objectif est d’abord de leur trouver un lieu d’accueil qui soit à la fois sûr et digne, puis de répondre à leurs besoins fondamentaux. Une actions spécifique auprès des enfants est également mise en place, sur le plan de l’éducation et du soutien psychosocial.

Le Synode Arabe a mis à disposition de CPS un centre de rencontre chrétien situé dans la ville de Zahle, dans la plaine de la Bekaa. Ce centre accueille déjà plusieurs familles. Par ailleurs CPS est lien avec les autorités municipales des diverses villes et villages où se trouvent des paroisses du Synode Arabe, afin de participer à l’organisation et à la coordination locale de l’aide apportée aux déplacés, notamment dans les écoles publiques.

Ce nouvel engagement de CPS auprès des personnes déplacées est prévu pour 6 mois, d’octobre 2024 à mars 2025. Le montant des besoins pour mener cette action est estimé à 374 500 dollars.

Il est à noter que CPS s’est déjà engagé auprès des personnes déplacées au printemps dernier, lorsque 100 000 libanais avaient déjà quitté le sud du Liban.

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Merci de votre soutien 

Pour faire un don rendez-vous sur cette page et mettez dans votre message : « LIBAN »

Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi du Christ. (Galates 6, 2)

Eglise protestante arménienne d’Anjar, dans la plaine de la Bekaa, au Liban.